Les livreurs du modèle UBER dans l'œil du cyclone
Depuis deux ans, plusieurs services de livraison pour particuliers se sont lancés en région parisienne. Leur point commun : des effectifs de livreurs non pas salariés mais freelances, c'est-à-dire auto-entrepreneurs. Personnes sans activité régulière, étudiants, retraités, se rendent disponibles pour effectuer des livraisons à toute heure afin d’arrondir leur fin de mois, à la façon d’Uber Pop.
L’eldorado pour lutter contre le chômage ?
C’est en tout cas un des arguments récurrents avancés par ces services. C’est un objectif certes louable (à ceci prêt que nombre d’entre eux sont étudiants ou retraités, donc techniquement pas concernés par le chômage) mais il ne doit pas cacher la réalité du modèle économique de ces entreprises : bénéficier d’effectifs hyper- flexibles en se dispensant de payer des cotisations sociales.
« mieux vaut un emploi précaire plutôt que pas d’emploi du tout »
Et pour ceux d’entre eux qui sont coursiers freelances à plein temps, l’argument du « mieux vaut un emploi précaire plutôt que pas d’emploi du tout » ne semble tenir qu’un temps : pas de couverture pour les accidents de travail dans un métier malheureusement risqué, pas de congés payés pour une activité d’autant plus fatigante que la majorité de ces livreurs est à vélo et pédale toute la journée…
Un risque réel pèse sur ces sociétés
L’absence de ces avantages sociaux commence à en agacer plus d’un : depuis plusieurs mois, des recours individuels ou collectifs arrivent aux prud’hommes avec l’intention de faire jurisprudence, dans le but de requalifier la relation entre les livreurs et ces services de livraison en contrat de travail. Bien que les juridictions compétentes se renvoient la balle pour le moment devant cette question épineuse, un risque réel pèse sur ces sociétés dont le modèle économique serait bouleversé par une décision des tribunaux à leur encontre.
Travailler avec des salariés
A l’inverse, chez Coursier.com, nous travaillons avec des salariés, parmi lesquels certains nous suivent depuis le début de l’aventure il y a 25 ans. Pour nous, la force de ce modèle n’est plus à démontrer : on se connait les uns les autres, ce qui nous permet de travailler plus sereinement et plus efficacement, avec un meilleur rendement. Et nos coursiers bénéficient des avantages sociaux du salariat, tout naturellement. Satisfaire ses clients et ses coursiers, ça ne s’invente pas : cela s’appelle l’expérience du métier !
Service aux particuliers
Et puis, pour la contre-offensive, il faut bien parler de notre service Clark : un service de livraison à la demande sur appli mobile, conçu pour les particuliers et les pro ayants de besoins ponctuels, des tarifs compétitifs dès 7€ et bientôt la possibilité d’envoyer un coursier faire des achats en boutique. Voilà en quoi nous croyons dans le groupe A TOUTE VITESSE (voir l'histoire du groupe ATV) !
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